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Quelles sont les caractéristiques des 3 principaux revêtement de toiture ?

Le toit est l’élément qui subit directement toutes les conditions météorologiques et les agressions venant de l’extérieur. On distingue globalement les couvertures construites via une juxtaposition de petits éléments (tuiles, ardoises, aluminium, cuivre, zinc…), les couvertures constituées de plusieurs plaques (tôle, fibrociment…) et celles d’un seul tenant (chaume). Il sera alors nécessaire de faire le bon choix pour obtenir une longévité optimale et un rendu esthétique compatible avec le reste de la maison, conformément à son budget.

Le toit en tuiles


Choix traditionnel en France, la tuile en terre cuite séduit par sa couleur allant du rouge au gris en passant par toutes les nuances d’orangés, ainsi que pour sa variété de formes. La construction d’une toiture en tuiles de terre cuite constitue un avantage indéniable. Matières naturelles, ces tuiles tiennent très bien dans le temps et peuvent donc durer de 30 à 70 ans, voire plus d’un siècle. D’autre part, leurs caractéristiques techniques en font de très bons candidats pour assurer la protection de votre charpente.

Une toiture en tuile de terre cuite résiste bien au vent et aux chocs, et est dotée de propriétés thermiques très intéressantes. Particulièrement adaptée aux conditions climatiques ensoleillées et humides et aux toits à pente légère, la terre cuite est par contre sensible aux grands écarts de température et au gel ne convient pas aux régions froides.

Il existe globalement trois grandes catégories de tuiles qui se différencient les unes des autres par leur mode de raccordement pour assurer l’étanchéité de la couverture : les tuiles canal (pour les toits à très faible pente), les tuiles plates, et les tuiles à emboîtement ou à glissement. Les tuiles à emboîtement aussi appelées tuiles mécaniques sont plus légères et plus faciles à poser. Elles permettent par conséquent de réaliser des économies sur la main d’œuvre, et assurent une étanchéité accrue. Dans tous les cas, le choix du type de tuiles et de son mode de fixation doit tenir compte du cahier des charges imposé. Par exemple, une forte exposition au vent impliquera nécessairement un besoin de clouer, visser ou d’utiliser des crochets pour garantir la bonne fixation de la couverture. La pente de la toiture joue également un rôle important.

Si les tuiles sont généralement fabriquées en terre cuite, les couvertures en tuiles de béton sont une alternative possible. Elles sont réalisées à l’aide d’un mortier puis subissent un traitement de surface. Le prix d’une toiture en tuile béton est avantageux. Il faudra compter en moyenne une trentaine d’euros au mètre carré. Elles résistent mieux au gel que leurs homologues en terre cuite. En revanche, elles peuvent subir des altérations de leur couleur et des dépôts blanchâtres (on appelle ce phénomène l’efflorescence).

Le toit en ardoise


Présente en abondance au niveau des régions riches en schiste ardoisier dans lesquelles elle était produite, à savoir en Anjou et en Bretagne, l’ardoise s’utilise aujourd’hui un peu partout sur le territoire national. Dotée d’un charme intemporel et d’une grande élégance, on la retrouve sur les toitures de très nombreux bâtiments, y compris historiques. L’ardoise est plus onéreuse que la tuile ce qui lui vaut une réputation de revêtement de prestige.

L’ardoise est une roche naturelle très résistante, non gélive et non poreuse, dont la qualité est définie par la norme européenne EN 12326-1. Particulièrement adéquate pour des toitures à forte pente, elle présente une durabilité importante pouvant s’étendre de 75 à 150 ans. Contrairement à d’autres matériaux, l’ardoise possède aussi l’avantage de conserver sa couleur avec le temps.

Aucune altération esthétique de la toiture n’est donc à déplorer avec une toiture en ardoise. Par contre, elle nécessite un entretien régulier, mousse et lichen pouvant s’y développer. En fonction de son niveau de qualité, l’ardoise peut également présenter des taches de rouille du fait de la présence de fer (phénomène appelé la pyrite de l’ardoise).

D’un point de vue pratique, la pose des éléments est assez complexe et l’ardoise est un matériau friable. Un professionnel qualifié pourra, outre sa prestation d’une pose garantie, vous conseiller dans le choix d’une ardoise de qualité, et dans la forme à privilégier en fonction du rendu esthétique que vous souhaitez.

La toiture en ardoise étant assez lourde, il faut prévoir une bonne charpente, capable de résister au poids de la couverture. N’oublions pas qu’en hiver, la neige exerce elle-aussi une force du fait de son poids. Il est donc important de prévoir une charpente suffisamment résistante. Le dimensionnement des supports de couverture doit de ce fait être étudié avec beaucoup de soin. Côté prix et comme évoqué plus haut, l’ardoise est assez chère (mais au vu de sa durabilité, c’est un bon investissement). Comptez 90 à 155€ du m² posé.

Le toit en zinc


Le zinc, résistant et léger, est reconnu pour sa longévité, qui peut atteindre une centaine d’années, contre une trentaine environ pour des tuiles classiques, par exemple. Étanche et facile d’entretien, il n’offre pas un terrain favorable à la mousse. Enfin, en cas de renouvellement, sachez que le zinc est recyclable.

Toiture en zinc


En termes d’inconvénients, sachez que le zinc, même de bonne qualité, n’a aucun impact sur le confort thermique ou acoustique de votre maison. C’est sa mise en œuvre, le choix du matériau isolant utilisé, et le fait que la couverture soit ventilée qui permettront d’obtenir un confort optimal.

De plus, le zinc n’est pas compatible avec tous les matériaux. Ainsi, vous ne pourrez pas poser du zinc sur une charpente en chêne, ni au contact du béton, de l’acier carbone, du ciment, plâtre, chaux ou encore mortier… Si vous faites réaliser la charpente et le toit en même temps, un spécialiste pourra vous guider afin de choisir des matériaux compatibles.

Enfin, en raison de son faible poids et de ses autres caractéristiques, la réalisation d’une toiture en zinc est complexe : bien la poser représente un véritable enjeu pour la solidité, l’isolation et l’étanchéité de votre toit. Pour la pose du zinc, encore plus que pour celle de nombreux autres matériaux, faire appel à un professionnel tel qu’un ouvrier zingueur s’avère nécessaire.

Les plaques de toit en zinc existent dans différents modèles. Ils se différencient par :

L’épaisseur de la plaque. Si votre toit risque les chocs thermiques (en montagne par exemple), choisissez une épaisseur d’au moins 70mm.

La longueur de la plaque. Vous pouvez choisir des plaques qui font toute la longueur de la pente de votre toit, ou bien des plaques plus courtes qui pourront être, par exemple, agrafées les unes aux autres. Ce choix pourra dépendre de contraintes techniques ou climatiques propres à votre projet.

La largeur de la plaque. La petite largeur (500mm) peut être utilisée partout, tandis que les plus grandes largeurs (650mm), peuvent être inadaptées en région venteuse.

Afin d’éviter une incompatibilité des matériaux, la gouttière et le tuyau de descente doivent être constitués du même matériau que la couverture.

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